29. Jun 2018
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Mary Cassatt a été une des rares figures féminines de l’Impressionnisme. Américaine d’origine elle a passé près de 60 ans en France à Paris. Comme sa consoeur Berthe Morisot, l’artiste excelle dans l’art du portrait, la chronique du quotidien en peignant son quotidien et son entourage familial. Le musée Jaquemard André consacre une très belle rétrospective à Mary Cassatt, avec des oeuvres provenant du monde entier et pour certaines jamais exposées.
Jusqu’au 23 juillet
En présentant près de 200 vêtements et objets intimes ayant appartenu à Frida Kahlo, Le Victoria & Albert Museum à Londres dévoile à la fois l’artiste que fut la Mexicaine mais aussi et surtout sa portée iconique. C’est la première fois que ces pièces quittent la maison Bleue à Mexico, demeure que la peintre a partagé avec son mari Diego Rivera. Une exposition qui explore l’intime jusqu’au fétichisme. On y admire jusqu’au crayon Ebony, que Frida Kahlo utilisait pour dessiner ses sourcils généreux, et son rouge à lèvres Revlon Everything’s Rosy.
Jusqu’au 4 novembre
Appareils électroménagers, tissus, céramiques, bouteilles, casseroles, faïences… Ces objets de la vie quotidienne forment les matériaux de Joana Vasconcelos utilise pour construire ses œuvres. A partir de ce bric et broc, cette artiste d’origine portugaise, construit des images directes, festives ou choquantes qui sont le reflet de questions actuelles, politiques, sociétales. Le musée Guggenheim Bilbao expose une trentaine d’œuvres réalisée entre 1997 et aujourd’hui par cette artiste née en 1971 à Paris, qui ne manque pas non plus d’humour.
Jusqu’au 11 novembre
Franco-marocaine, ou Maroco-française, Najia Mehadji puise dans ces doubles origines. Aujourd’hui, à 68 ans, cette artiste-peintre vit et travaille entre Paris et Essaouira. L’architecture, le monde végétal et la danse sont des thématiques récurrente dans une œuvre subtile, sensible à portée spirituelle. Le musée d’art moderne de Céret, dans les Pyrénées Orientales, présente une rétrospective à travers une centaine d’œuvres de cette femme qui par son art et sa personne symbolise le lien entre Orient et Occident.
Jusqu’au 4 novembre
Martha Stettler (1870-1945) se voit offrir, plus de 70 ans après sa mort, une première rétrospective dans sa ville natale de Berne, au Kunstmuseum, bâtiment construit par le propre père de cette femme peintre, Eugen Steggler en 1879. C’est dire le symbole de cet accrochage qui rend hommage à une des rares figure féminine de l’impressionisme, qui connu un certain succès, et fut la première femme à exposer à la Biennale de Venise en 1920. On lui doit aussi l’Académie de la Grande Chaumière, qu’elle cofonda et dirigea pendant 40 ans. Balthus, Louise Bourgeois, Alexander Calder, Alberto Giacometti, Germaine Richier et Meret Oppenheim, en furent les élèves.
Jusqu’au 29 juillet